samedi 25 juin 2011

Par un petit matin de Juin, je retrouve une fine équipe de quatre amis pour une belle course de haute montagne. Ces deux jours d’alpinisme sont pour moi l’occasion de tester la résistance de ma cheville droite sur deux jours d’effort, et vérifier si ma condition physique est encore au rendez-vous.
Départ le samedi après-midi depuis un petit village juste au dessus des Contamines. Après 2h d’ascension en milieu forestier nous atteignons le glacier de trè-la-tête. La partie base du glacier ne présente aucune difficulté et permet une progression rapide sans besoin d’encordement.
A l’aplomb du refuge des Conscrits nous enchainons plusieurs vires d’échelles suspendues en plaine parois. Même si techniquement l’ascension est simple elle n’en reste pas moins impressionnante.
Après 4h de marche nous arrivons au Refuge. Nous passons une belle soirée, mais qui ne s’éternisera pas longtemps en vue du levé à 3h00 du matin.

Départ à la frontale avec une petite gelée matinale qui motive l’allure de marche. Une longue progression à flanc de moraine pour rejoindre le glacier de trè-la -tête autour des 3100 m d’altitude.
A partir de là, les crevasses, la pente et l’engagement des arrêtes impose de s’équiper et de s’encorder. Nous repartons en direction du col des Dômes, mais la progression commence à se faire difficile. Le froid a fait geler nos poches à eau et nous prive d’hydratation depuis plus de 2H30 de marche ! La seul solution et de calmer le rythme d’ascension et attendre l’arriver du soleil sur les crêtes.
Le soleil se fait apprécier lors de notre arrivé au sommet des Dômes de Miages à plus de 3600m d’altitude. Petite pose pour profiter du paysage somptueux, avant de redescendre en direction de l’aiguille de la Bérangère. Cette dernière nous réserve un surprise de taille avec un passage d’escalade rocheuse quelque peut engagé. Ici l’erreur peut être lourde de conséquence. Il faut de concentré sur chacun de nos mouvement pur ne pas dévisser.
La redescente sur le refuge des Conscrits se fait de manière ludique avec de grande glissade sur les névés de neige. Grosse pose déjeuner sous le soleil et en terrasse pendant que le matériel d’ascension sèche. Il ne nous reste plus qu’à avaler les 1500 mètre de dénivelé négatif qui nous séparent de la voiture et d’un repos bien mérité.
Au bilan 15h de marche avec 2 300 mètre de dénivelé cumulé. Une cheville qui a parfaitement bien acceptée l’effort, un physique en pleine reconstruction et un moral au plus haut.

Prochaine course le premier week-end de Juillet avec pour objectif de passer les 4000 mètre en se lançant à l’assaut du Dôme des Ecrins.


Hélian

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