Dimanche 27 mars, 6h45. Départ de Cachan, France, pour Lacroix Saint Ouen, Oise.
Paysage lunaire à l’aller, brume, lueur du jour, personne à l’horizon, à 75 km/h sur la 1ère autoroute du pays.
A peine arrivés/inscrits que les 1ères difficultés se matérialisent en nos mains : Tirer à l’arc, pour déterminer l’ordre de départ. Malgré les 6 flèches pour 2, Aloïs et moi parvenons aisément à nous hisser… dans le dernier groupe de départ, 10 bonnes minutes derrière les meilleurs tireurs. Y a pas de mauvais arcs, y a que de mauvais fabricants d’arc. La recherche avance.
FEU sur les vtt pour les 17 km roulants (une bosse au milieu en mode single track histoire d’étirer tout ce troupeau). On se fait poncer par un mec rasé du team swiss world scott, mais il a oublié son coéquipier dans l’affaire… On ne le reverra plus.
Arrivés pour attaquer la 1ère CO de 9 km. Distribution des cartes un peu fastidieuse. Aloïs mène la danse, je me pose dans ses pas, on contourne le relief dans la mesure du possible. Une fois les 20 balises dénichées, en route pour la VTTO. L’organisation nous annonce 3e, ça nous met la gouache pour la suite. 10 balises poinçonnées, croisés les 1ers (on a connu plus causant) et les 2e (à quelques dizaines de secondes). Alors que les muscles tout autour de mes cuisses choisissent de me faire couiner, la chambre à air avant d’Aloïs se laisse aller à la 1ère épine qui passait dire bonjour.
RETOUR sur les vtt en mode suivi d’itinéraire (comme à l’aller). Le trait sur la carte est trop épais et opaque. Difficultés de lecture sur la bosse. Les 4e sont là. Ils avoinent à bicyclettes les coquins (et on a connu moins causant). J’oriente à la 2e CO de 7 km, que je termine accroché à la laisse de mon équipier « allégé » ; une belle foulée que j’admire à cet instant de l’épreuve. Il ne nous reste que quelques kilomètres et le biathlon, l’organisation sans eau (comme la boucherie) ne peut nous dire notre place exacte. Tir simultanés avec les 3e (ex-4e), pénalité d’un tour de 300m, et c’est la lutte pour le podium avec les Rémois. Pas moyen de les suivre. C’était sans compter sur la lucidité d’Aloïs pour ne pas manquer le dernier virage, à contrario de nos poursuivis ! La première équipe est arrivée depuis 20 minutes, la 2e depuis 8.
ON peut pas relever une ambiance de folie à l’arrivée, peut-être fallait-il payer plus pour avoir un sourire. Une douche, une gaufre chocolat chantilly, un repas, une remise des prix, des lots (mode grande distribution), et zou on file à la maison.
Guillaume (toujours sans guêtre).
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